Grand Prix spécial Jeunes Cap’Com 2023
Trophées de la Communication 2023 - 1er
En France, la précarité menstruelle touche 4 millions de personnes. En 2022, 12% des collégiennes n’ont pas pu aller en classe au moins une fois dans l'année, faute de protection. Ce qui pose problème, c’est l’accès aux produits hygiéniques, mais aussi le tabou sociétal qui subsiste autour de ce sujet.
Le Département des Pyrénées-Orientales choisit d’en faire l’un de ses combats prioritaires, afin de contribuer à son échelle à « dé-tabouiser » ce sujet.
Comment sensibiliser et accompagner une large population concernée par la précarité menstruelle ? Comment briser le tabou sur ce sujet pour le rendre plus facile d’accès ?
Les règles, ça concerne finalement tout le monde. Notre mère, notre petite amie, notre cousine sont bien un jour ou l’autre menstruées. Les règles, par extension, c’est aussi elles qui permettent à la femme de donner la vie.
Pour faire tomber le tabou, il faut que tout le monde, même les garçons, comprennent que ça les concerne aussi. Et que de s’en « moquer », c’est du coup aussi se moquer de sa sœur, de sa mère, de toutes celles qui subissent la charge mentale d’avoir ses règles.
Une campagne dont l’objectif de ciblage est l’ensemble des collégiens, le grand public et les parents d’élèves. Des cibles complémentaires tels que les relais d’opinion et les médias sont des aides précieuses pour contribuer au rayonnement de ce message.
Un visuel type « manifeste » avec un traité typographique fort, plusieurs niveaux de lecture et d’émotions, pour interpeller, choquer, faire réaliser et comprendre l’urgence de considérer le sujet. Comme un manifeste aux règles, sous forme de discours engagé et engageant du département, le but est d’attirer tous les regards et de rallier tout un chacun à cette cause.
Pour être dans la même tonalité que l’affichage, le slameur « LEMOFIL » est intervenu en tant que voix off sur le film, apportant une tonalité moins institutionnelle, avec du caractère et de l’engagement.
La version rapée permet également de parler à notre jeune public en utilisant les mêmes codes d’expression.
Ce visuel fort est visible en affichage sur des points stratégiques des réseaux d’affichage dans tout le département. Il est aussi décliné en film et adapté pour des usages réseaux sociaux, en presse locale et régionale, diffusé au cinéma et en replay sur les chaînes locales et régionales.